Passionné par les milieux naturels, Clément Jacquemier est originaire du Pays de Gex, dans l’Ain, et plus précisément dans l’aire du Parc Naturel du Jura. Sa famille est installée dans la région depuis la fin du 18ème siècle, dans le domaine agricole. Depuis son enfance, il apprécie la nature, les journées en forêt et "la chasse" aux champignons. Diplômé en aménagement et gestion de l'espace paysager, son affinité et son rapport à la nature ont toujours été très forts.
A l’âge de 3 ans, il découvrait ses premières morilles derrière un gros rocher. Sans le savoir, il venait de contracter le « virus » du ramasseur de champignons. De magnifiques découvertes ont suivies et c'est par le plus grand des hasards, sans l'aide d'un chien ou d'un cochon, qu’il découvre sa première truffe sous un chêne à l’âge de 22 ans.
Aujourd’hui, c’est avec plaisir qu’il partage sa passion et sa vocation pour les champignons en vous proposant les diamants de nos forêts et en vous conseillant sur leurs utilisations en cuisine.
"Pour vivre et grandir, une passion doit être partagée."
La truffe est connue depuis l'antiquité. Vers 2 600 avant JC, le pharaon Khéops aime déguster des truffes lors de réceptions données en son honneur. Théopraste (372-287 avant JC) pense que les truffes sont des "végétaux" engendrés par les pluies d'automne accompagnés de coup de tonnerre.
Au Moyen-Age, le phénomène de "brûlé" autour des arbres truffiers est interprété comme étant l'œuvre du diable. Cette période voit la naissance du terme "rond de sorcière". Le clergé et les ecclésiastiques voient alors d’un mauvais œil la consommation de ce champignon maléfique aux vertus aphrodisiaque.
Jusqu'à la Renaissance, la seule truffe présente à la table des rois de France était la truffe de Bourgogne. François 1er, Catherine de Médicis et Henri II se délectent de truffes d'été, de truffes de Bourgogne et de truffes du Périgord.
Aux XVIIème et XVIIIème siècles, le succès de la truffe noire du Périgord s'établit, et elle supplante alors toutes les autres espèces. Les gastronomes et écrivains assurent sa réputation culinaire, tel Brillat-Savarin, qui la qualifie de "Diamant de la cuisine française".
L'exode rural et les grandes guerres amènent le déclin de la production de truffes Française et de nombreuses truffières disparaissent faute d'entretien. La production nationale était de plus de 1000 Tonnes fin 1800 pour arriver à 50 Tonnes actuellement.